MISTRAL (Frédéric)

Lot 113
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MISTRAL (Frédéric)
Calendau. Pouèmo nouvèu. Traduction française en regard. Avignon, J. Roumanille, 1867. In-8, 537-(3 dont les 2 dernières blanches) pp., broché, quelques fentes marginales aux premiers feuillets et au portrait, petit manque angulaire au feuillet de garde blanc, étui-boîte cartonné moderne. ÉDITION ORIGINALE. Portrait-frontispice gravé à l'eau-forte par Ferdinand Gaillard d'après Ernest Hébert. ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ «AU POÈTE STÉPH. MALLARMÉ. Son ami de Maillane...» EXILÉ DES CERCLES LITTÉRAIRES PARISIENS, MALLARMÉ TROUVA CHEZ LES FÉLIBRES UNE COMMUNAUTÉ DE SUBSTITUTION. Quand il enseignait l'anglais à Tournon, il rendit plusieurs visites à son ami Emmanuel Des Essarts, professeur au lycée d'Avignon, et entra alors en relation avec les félibres, se liant principalement avec Aubanel, Roumanille, Boissière et Brunet. Enseignant lui-même à Avignon de 1867 à 1871, il entretint assidûment ces relations. Il rencontra Frédéric Mistral en 1864 et noua avec lui une relation amicale non exempte de doutes artistiques réciproques: Mallarmé écrivit ainsi à Henri Cazalis qu'il trouvait «faible»le long poème Calendau de Mistral, tandis que celui-ci critiquait l'obscurité de ses oeuvres, mais Mallarmé restait fidèle à l'idée d'une communauté littéraire transcendant «les mille points de vue différents, qui ne le sont plus, du reste, après qu'on s'est étudié ou qu'on a causé» (lettre à Frédéric Mistral, 1er novembre 1873)
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