BARBEY D'AUREVILLY (Jules)

Lot 61
Aller au lot
Estimation :
1000 - 1500 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 1 000EUR
BARBEY D'AUREVILLY (Jules)
Lettre autographe signée à Louis de Fourcaud. S.l., [entre 1879 et 1882]. 1 p. 1/2 in-8 à l'encre brune et rouge, en-tête imprimé à l'encre rouge « Never more », enveloppe avec adresse à l'encre violette. « UN HOMME QUE J'AIME & QUE VOUS AVEZ AIMÉ ?... C'EST LÉON BLOY. » « Mon cher ami, vous qui aimez (dans vos articles) beaucoup de gens que je n'aime pas, pouvez-vous user de votre influence au Gaulois pour y FAIRE PASSER UN ARTICLE D'UN HOMME QUE J'AIME & QUE VOUS AVEZ AIMÉ ?... C'EST LÉON BLOY. - Il a bâtonné Pontmartin au nom et en l'honneur de la Sainte Église, pour laquelle vous avez été zouave. Bloy est un zouave aussi et vous rappelle que vous en avez été un... FÉVAL pour lequel il a bâtonné Pontmartin est un ami de votre rédacteur en chef, M. Blavet [Émile Blavet, rédacteur en chef du Gaulois du début de 1879 au milieu de 1882]. Faites ce que vous pourrez pour Bloy & croyez que je vous en serai reconnaissant... » Léon Bloy, ami et admirateur de Barbey d'Aurevilly, avait publié en 1879 un article dans Le Gaulois pour défendre Paul Féval dont l'ouvrage La Première communion avait fait l'objet d'une attaque injurieuse par le critique conservateur Armand de Pontmartin (1811-1890). Barbey avait lui-même connu Pontmartin, ayant collaboré avec lui en 1848 au journal légitimiste L'Opinion publique. Son ralliement au régime impérial, tandis que Pontmartin restait fidèle à ses idées légitimistes, et leur mépris littéraire réciproque, les amenèrent à d'amères polémiques. Louis Boussès de Fourcaud (1851-1914), historien et critique d'art, collabora au Gaulois (à partir de 1876) et à divers périodiques, et devint professeur aux Beaux-Arts en 1893.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue