SUZANNET (général de). Réunion de quatre... - Lot 113 - Beaussant Lefèvre & Associés

Lot 113
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Estimation :
3000 EUR
SUZANNET (général de). Réunion de quatre... - Lot 113 - Beaussant Lefèvre & Associés
SUZANNET (général de). Réunion de quatre lots importants de correspondance du général vendéen, de sa femme et de leur fils?: A. Constant de Suzannet à sa femme, Esther de Loyne d Au-troche, et sa belle-mère. Entre septembre?1810 au 16?juin 1815, quelques jours seulement avant sa mort. Abondante correspondance d environ 80 lettres autographes signées de divers formats. Quelques lettres ont été anciennement contrecollées sur papier. Adressées de Paris, de La Chardière, de Nantes et de Cholet, ces lettres témoignent de l inaltérable amour qu il porte sa femme et des évènements politiques. L ensemble comporte, entre autres?: 27?avril 1811, du château de Pezeau. «?[ ] Votre lettre m a fait un vrai plaisir, mon aimable amie. Tout ce que vous me dites est bien senti par mon c ur, sûrement je vous aime et je vous aimerai constamment [ ] On mène une vie très agréable ici. Il ne manque que vous. On y est gai et on rit beaucoup. Si vous y étiez mon c ur serait plus content [ ]» 28?janvier 1812. «[ ] Malgré ce bal on affirme que la guerre se fait avec la Russie, que les généraux sont nommés, que l empereur part bientôt, qu il a une armée énorme disponible, que les turcs ne feront pas la paix, que nous allons les secourir, que le roi de Prusse marche avec nous. L empereur d Allemagne aussi [ ] Vous connaissez les sentiments que je vous ai voués, rien ne pourra les changer parce que j aime votre caractère, votre esprit, et que ces choses ne changent point [ ]» 6?février 1812. «[ ] La Russie offre à ce qu on dit beaucoup de concessions?; si elle cède on demandera davantage. Toutes les puissances ont fait les mêmes fautes depuis le commencement de la révolution, elles auront toutes le même sort [ ]» La Chardière, 17?mai 1813. «?[ ] J ai retrouvé des cartes d Allemagne?; je vois la marche de l armée, elle n est pas très prompte. Les Russes ont une supériorité de cavalerie qui empêche d avancer. Apportez la carte de Russie en cas que nous allions de l avant [ ]» Au Couboureau, mercredi 17?novembre 1813. «?[ ] A Nantes les marchands se plaignent, rien ne se vend, ni se vendra?; il est impossible d acheter si on ne trouve pas à vendre?; c est une calamité. Il y a eu quelques mouvements du côté de Segré en Anjou?; à ce que l on dit à Nantes des gendarmes tués et blessés. On est tranquille dans ce pays-ci. La garde nationale va être renouvelée par tiers [ ] Je retourne demain chez moi, Henry [de la Rochejaquelein] mettra ma lettre à Cholet?; il s en retourne à La Gastière Je vous assure que je vous aime tendrement et sincèrement?; votre caractère est aimable est doux, entremêlé d un peu de malice [ ]» Paris, mardi soir septembre?1814. «?[ ] J ai reçu une lettre du ministre de la guerre qui m annonce avoir donné des ordres pour former une commission composée du préfet, qui sera président, du comdt du dépt, et d un ancien officier vendéen d un grade égal ou inférieur à ce comdt [ ] Je voudrais avoir une place pour Arthur dans un collège [ ]» Dimanche 24?septembre 1814. «?[ ] Vous devez avoir vos robes. J espère que vous aurez trouvé la votre jolie, elle n est pas commune [ ] Le travail est totalement achevé?; l audience au Roy demandée par le prince?; nous demanderons la notre après [ ]» [27] septembre?1814 à 11h du soir. «?[ ] Tout le monde m fait compliment sur le cordon rouge que je recevrai du Roy dimanche prochain à midy et demi [ ] Toutes les puissances de l Europe, sans en excepté une, ont intérêt à maintenir la maison de Bourbon. Je suis certain de leur volonté toutes sur cela. Voilà pourquoi je l assure?; si je n en avais pas la certitude je n aurais point voulu être ambassadeur Paris. Il parle d une manière très concise, très bien des Vendéens [ ] Il m a dit qu il comptait sur les Vendéens [ ]» Paris, dimanche à 3h [2?octobre 1814]. «?Je reviens des Tuileries avec le cordon rouge sur l habit vert. Le Roy m a passé lui même ce cordon [ ] Mgr le duc d Angoulême a eu la bonté de me faire son compliment ainsi que Madame la duchesse [ ] Ce soir d Autichamp et moi allons faire des visites. Hier je déjeunais chez le ministre de la guerre?; le soir je fus chez la duchesse d Orléans avec le prince et la princesse de la Trémoïlle. Je trouvai Mde la baronne de Talleyrand [ ] Dans deux jours j aurai un habit de maréchal de camp [ ]» 10 11?avril 1815. «[ ] Buonaparte semble bien embarrassé [ ] Dès que la guerre sera commencée, il n y aura plus balancer [ ] Je crains que le duc d Angoulême ne soit obligé à la retraite puisqu il n a pu avancer jusqu à Lyon [ ]» 4 [?] mai?1815. «?[ ] Dans la Vendée on a battu à Aizenay les brigands?; nous avons perdu, dit-on, 120 ou 130 hommes. Ils regrettent un Charette qu on croit mort [ ] Il est important que l Empereur nous envoie des forces. On nous en annonce. On n ose écrire un seul mot?; ici on ne rêve que d espions, malheurs à ceux qui en sont soupçonnés [ ] Je n ose vous en écrire plus longtemps. Je serai fusillé si on savait que j écris [ ] B.?La comtesse de Suzannet
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