Ponce JACQUIO (vraisemblablement Rethel, vers 1515 - Paris, - Lot 159

Lot 159
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Résultat : 1 460 500EUR
Ponce JACQUIO (vraisemblablement Rethel, vers 1515 - Paris, - Lot 159
Ponce JACQUIO (vraisemblablement Rethel, vers 1515 - Paris, 1570) La tireuse d'épine 1 460 500 TTC € (Résultat avec frais) Grande statuette en bronze à patine médaille vernie, figurant une jeune femme dévêtue se retirant une épine du pied. Italie, XVIe siècle. (Petites éraflures, petit défaut de fonte, limage sous le genou droit). Hauteur: 25 cm - Largeur: 22,10 cm - Profondeur: 11,9 cm Sur un socle en marbre noir mouluré. Estimation sur demande Ponce Jacquio, dit «Maitre Ponce», est le seul sculpteur français cité, sous le nom de Ponzio, par l'historien Vasari au XVIe siècle. Né probablement à Rethel vers 1515, il se forma en Italie, comme sculpteur et stucateur, où il fut membre de la Compagnie Saint-Luc à Rome. Il y travailla entre 1553 et 1556 pour le cardinal Giovanni Ricci au Palais Sacchetti. Retourné en France, il fut le collaborateur d'Androuet du Cerceau, de Germain Pilon et du Primatice avec lesquels il oeuvra notamment pour Fontainebleau, les Tuileries, le tombeau de François Ier, d'Henri II et de Catherine de Médicis à Saint-Denis. Il répondit également à des commandes privées comme pour l'Hotel de Rocquencourt, pour le château de Meudon du cardinal de Lorraine, pour le comte de Dammartin au château de Verneuil en 1560, pour des fontaines parisiennes et même pour des manteaux de cheminées en 1562 et 1564. En France, il résida rue Montorgueil à Paris, à Montauban en 1566, puis dans une maison faubourg Saint-Marcel près des Gobelins achetée en 1567, et enfin rue de la Grande Truanderie à Paris où il décéda en 1570. Un autre bronze du même sujet mais beaucoup plus petit et de facture assez rustique, datant également de la Renaissance, acquis en 1910 de la collection Whitecombe Greene est conservé au Musée du Louvre (OA 6416). Il s'agit d'une rare statuette destinée à un cabinet d'amateur, mode répandue en Italie dès le XVIe siècle. La nouveauté est que le canon féminin devient plus réaliste, moins élancé et quasi-érotique. Elle peut être contemplée de tous les côtés. La parenté avec les «Vénus au bain»
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